4 avril : Sacrée journée pour l’écologie politique !
Hier, jeudi 4 avril, les écologistes ont obtenu 2 victoires historiques, contre l’avis du gouvernement et avec le soutien sans faille de nos partenaires de la gauche, fortement mobilisés. J’ai ressenti une grande fierté d’appartenir à cette large famille politique.
Pour la première fois, l’Assemblée nationale adopte à l’unanimité un texte porté par Nicolas Thierry pour lutter contre les PFAS et fait ainsi un premier pas pour protéger la santé des citoyen·nes contre ce fléau sanitaire.
Après 5h30 de débats et l’adoption de ce texte, nous avons commencé l’examen de la proposition de loi portée cette fois par Marie Pochon pour garantir un revenu rémunérateur aux agriculteurs et agricultrices. Un texte ambitieux mais consensuel, un texte qui répond avant tout à l’urgence de la détresse du monde agricole. Et aux annonces du président de la république !
Il permet :
⁃ d’instaurer des prix planchers garantissant une rémunération à hauteur de 1,5 à 2 SMIC, par filière
⁃ de créer un fonds dédié à la transition agroécologique des exploitations agricoles
⁃ d’introduire une contribution sur les bénéfices générés par les industries de l’agroalimentaire, des produits phytosanitaires et des engrais de synthèse
Il a finalement été adopté 1h avant la fin de notre niche. Je conclurai par ces mots de Marie Pochon : ❝ Pour toutes celles et ceux ici, dans cet hémicycle qui font des grands discours et qui vont dans toutes les fermes, qui vont au salon de l’agriculture, qui font des grandes annonces derrière : C’est la base de tenir ses promesses !❞. Alors oui, écologie et agriculture sont des alliées.
Malheureusement, dans le temps imparti, nous n’avons pu que commencer l’examen du texte sur la suppression du 49·3. Enfin, il ne s’agit pas uniquement d’un manque de temps, mais surtout d’une tentative de blocage des débats par le gouvernement qui n’avait pas du tout envie d’être mis en difficulté ! Je sais que Jeremie Iordanoff continuera à porter ce sujet pour que cesse enfin cette aberration démocratique.