Meeting à Bouvron : 800 personnes réunies pour l’espoir de notre France
Lundi soir, à Bouvron, nous étions 800. Des femmes, des hommes, des jeunes, des ancien·nes. Venus des quatre coins de la 6e circonscription et bien au-delà. Nous avons convergé vers cette salle, parfois après plusieurs dizaines de kilomètres, pour écouter, pour débattre, pour ressentir ensemble un élan : l’espoir.
« Notre France » posait ses valises pour son troisième meeting, et dès les premières minutes, nous avons compris que quelque chose de fort allait se passer. Les 450 chaises installées n’ont pas suffi. Il a fallu en rajouter, réorganiser, et beaucoup de gens sont restés debout. Et personne n’a bougé. Parce que ce qui se jouait là allait bien au-delà d’un simple événement politique.
La soirée s’est ouverte en musique, avec un concert de Guizmo, du groupe Tryo. Une entrée en matière joyeuse, populaire, à l’image de ce que nous voulons construire : une France vivante, qui chante, qui lutte, qui espère.
Puis, les voix locales ont pris le relais. Le collectif Nord-Loire en lutte a rappelé combien il est vital de défendre ce qui nous lie : les associations, la culture, les liens sociaux, tout ce qui fait société, tout ce qui est aujourd’hui fragilisé, voire bafoué. Juliette Coanet, assistante de vie, a témoigné de son quotidien. Elle a parlé des métiers du lien et du soin, à 98 % exercés par des femmes, essentiels et pourtant invisibilisés. Un représentant du site ArcelorMittal de Basse-Indre a tiré la sonnette d’alarme sur la menace de fermeture. Une de plus. Alors qu’on nous rebat les oreilles avec la souveraineté… Et toujours les mêmes qui en paient le prix.
J’ai rappelé qu’ici, en Loire-Atlantique, nous connaissons les difficultés d’une ruralité trop souvent oubliée, un accès aux soins en berne, des services publics qui se retirent, un taux de pauvreté plus élevé que la moyenne dans notre circonscription. Mais j’ai voulu aussi dessiner un autre visage : celui d’un territoire solidaire, résistant, précurseur et vivant pour rappeler que Notre France, ici, elle ne laisse personne de côté. Elle exige que l’égalité ne soit pas un vain mot. Pour l’éducation, pour la santé, pour le logement, pour le partage des ressources… Notre France, elle réclame justice.
Enfin, François est monté sur scène, et l’a rappelé avec force : notre ennemi principal, ce n’est pas seulement l’extrême droite, c’est aussi la résignation. Ce poison lent qui nous fait croire que rien n’est possible. Face à ça, nous pouvons réagir, avec une France qui protège et qui partage.