Récap’ de la semaine du 5 au 11 février 2024
Depuis la semaine dernière, le Gouvernement est – enfin – au complet, une longue attente pour… si peu. Avant qu’elle ne soit «débarquée» de l’Education nationale, j’ai interrogé la ministre Amélie Oudéa-Castéra mardi sur sa méconnaissance l’école publique. En tant qu’ancien enseignant en lycée professionnel, je continuerai d’être aux côtés des personnels qui font vivre l’Ecole et offrent le meilleur d’elles-mêmes et eux-mêmes à nos enfants.
Avant ce dénouement, j’ai pu rencontrer lundi le collectif des éleveurs pillés de Loire-Atlantique pour échanger avec eux sur la problématique des vols de moutons qui se multiplient sur notre territoire.
Une autre rencontre mardi a été celle avec le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (GEPSo), ainsi que leurs partenaires, avec qui j’ai discuté notamment de l’accompagnement psychologique et psychiatrique des enfants placés en établissement. Ce rendez-vous s’inscrit dans mon travail en faveur de la santé mentale.
Le même jour, nous avons examiné à l’Assemblée un texte pour renforcer la protection et la sécurité des maires et des élu·es locaux. Notre département ces derniers mois a connu de nombreuses agressions contre des élu·es locaux : que ce soit la maison brûlée de l’ancien maire de Saint-Brévin-les-Pins ou encore les menaces de mort contre la maire de Saffré. Au niveau national, c’est une hausse de 22 % des atteintes contre les élu·es en 2022, 15 % en 2023. Ce texte était particulièrement axé sur l’aggravation des peines pour les violences contre les élu·es. Si ces mesures peuvent être nécessaires, elles ne sauront pour être autant suffisantes : il ne faut ni masquer le rôle de l’extrême-droite qui brutalise la politique locale ni oublier que le terreau des violences par l’abandon de l’Etat des personnes les plus vulnérables (extrême pauvreté, troubles psy, dépendances à l’alcool ou aux drogues…). Pour protéger réellement les élu·es locaux, c’est sur ces causes qu’il faut agir. Pour protéger réellement, il faut prévenir plutôt que réagir.
Toujours en lien avec mes engagements pour les collectivités territoires et les élu·es locaux, j’ai participé mercredi à un débat sur la décentralisation à l’Assemblée. L’occasion de rappeler les fondamentaux pour les territoires et de porter un projet de décentralisation en faveur des services publics, des conditions de vie et de réduction des inégalités territoriales.
Parmi toute cette actualité – entre autres – j’ai été présent à la mobilisation devant l’Assemblée nationale en faveur de l’agriculture biologique qui fait face comme le monde agricole dans son ensemble à des difficultés. Le plan d’urgence du Gouvernement n’est pas à la hauteur alors que le manque à gagner est évalué à 271 millions €.
De retour en circonscription, je suis intervenu pour faire part au rassemblement à Ancenis-Saint-Géréon de mon soutien aux habitant·es de Gaza et au peuple palestinien. Le désastre humanitaire auquel nous assistons nous oblige à dire et redire, constamment et avec force, que nous voulons un cessez-le-feu immédiat et permanent !
Enfin, j’ai eu le plaisir de visiter le Café d’à côté, café associatif à Nozay : un beau lieu de rencontres et de vie du territoire !
Bonne semaine !